Mais où sont-ils ? Mais où sont-ils, les futurs salariés que de nombreuses entreprises du territoire cherchent à recruter pour reprendre enfin une activité normale, voire mieux, pour continuer leur développement ?

Certaines entreprises, contre toute attente, ont perdu une partie de leurs employé.es, qui, pendant ces longs mois de gamberge ont remis en question l’intérêt de leur poste, de la mission qu’on leur confiait et de l’adéquation avec leurs propres valeurs. D’autres ont veillé à ces nouvelles dissonances, mais les comportements actuels engendrent tellement d’autres attentes dans l’organisation et les rapports hiérarchiques qu’elles se trouvent toutes aussi démunies.

Cela devient tellement difficile de recruter (ou de fidéliser) que les entreprises sont dans l’obligation de sortir des sentiers battus, de se faire violence et d’accepter de remettre à plat toutes leurs habitudes. La carence de candidats formés et prêts à dire oui à tout s’accentue et ce, à tous les niveaux hiérarchiques. Maintenant le salarié décide de ses choix. Il préfère dire non, que oui à tout. Le curseur de la relation contractuelle a véritablement changé de position.

Il faut surement mobiliser autrement car le réservoir de main d’œuvre existe. Sur notre territoire, le potentiel de recrutement est énorme et il va falloir trouver les mots, leur donner à la fois confiance en eux et aux entreprises employeuses. Le chantier n’est pas simple mais nous avons expérimenté des méthodes qui donnent espoir. N’hésitez pas à nous solliciter, nous pouvons vous aider.

Ce jeudi 23 juin au Cloître, nous vous invitons à réfléchir aux enjeux de l’emploi inclusif lors de l’université Grandir. Venez participer aux ateliers « Une heure, Une solution » pour construire ensemble des outils concrets pour attirer, fidéliser et recruter autrement.