Malgré les études, l’anticipation, le morcèlement par phase, cette opération de voirie urbaine le prouve une fois de plus, il est toujours compliqué de connaitre comment le trafic va se « discipliner » autour de la zone impactée.

Pour ce chantier GEZE qui nous préoccupe, «discipliner » n’est pas le verbe le plus approprié, quant à celui de trafic, à double sens, il concerne autant celui automobile que « l’autre » celui de la face cachée.

Pour le dire clairement, c’est bien du trafic lié à la vente de produits du recel et d’autres commerces non patentés et, plus dramatique, de celui du marchandage de main d’œuvre organisé sur les trottoirs dont il est question. Pendant ces travaux, il se déplace, sa clientèle avec, rajoutant un désordre imprévisible ou plutôt imprévu, incompréhensible pour les entreprises résidentes du site.

Une observation  plus fine encore de la vie de cette zone géographique, mieux concertée avec les entreprises installées et celles qui y investissent* autour de l’ensemble des opérateurs institutionnels reconnus, devrait permettre au-delà de ce qui nous attriste tous et nous met en colère, d’agir enfin sur cette situation du territoire que nous arpentons chaque jour.

Ce programme d’aménagement doit offrir une nouvelle respiration. C’est la bonne occasion, le moment ou jamais. Il faut saisir l’opportunité de projeter ce territoire vers un avenir responsable en accompagnant la prise en compte des contraintes ZFE, l’évolution des trafics, les besoins de mobilité active (micro-navettes, réduction de l’autosolisme et fret plus décarboné…).

Les acteurs industriels qui s’y impliquent, y prennent des risques doivent être récompensés de leur courage par la volonté publique de faire avec eux. Nous comptons bien y veiller et contribuer ainsi au renouveau de cet espace économique primordial sur notre territoire.

Christian CORTAMBERT, Président de Cap au Nord Entreprendre

*Savonnerie du midi, Pernod-ricard, Jaguar Network, Descours et Cabaud, Parc Eiffel, CIE-CFA Corot, Loomis, etc…