Ce Vendredi 18 Septembre 2020, CAP AU NORD ENTREPRENDRE organisait un CleanUp dans le quartier de la Cabucelle (13015) dans le cadre du World Clean Up Day.

Au total, une vingtaine de personnes répondent à l’appel : des citoyens désireux d’agir pour leur quartier comme Bilel et Olivier ; des entrepreneurs du Carburateur désireux d’agir en faveur de l’environnement (QUI DIT DEV, PETRA MARITILMA, KARMA LINE, EXPENSE REDUCTION, LA FABRIK DU SUD…) ; des salariés de structures adhérentes et engagées comme ceux du ZEF… Même les mécènes venus apporter matériel mettent la main à la patte. Hervé PERNOD, directeur technique régional chez ValSud, filiale du groupe VÉOLIA par exemple, décide de se joindre aux Cleaners pour la matinée.

Cette action est soutenue par de nombreux partenaires :

  • Les associations partenaires du World Clean Up Day marseillais comme 1DÉCHETPARJOUR, YOYO, RECYCLOP, K-NET PARTAGE fournissent les sacs de tri, les consignes et se chargent  de la valorisation d’une partie des déchets.
  • Les entreprises adhérentes fournissent le matériel manquant. Hervé ÉLÉON (HEC) met à disposition des participants, une partie des gants nécessaires, VÉOLIA s’occupe de l’autre partie et apporte également des pinces pour faciliter le ramassage. C’est également VÉOLIA qui viendra récupérer les déchets non valorisables en mélange et s’occupera de leur traitement.

Après deux heures de ramassage, nous pesons le butin collecté. Au total : plus de 100kgs de déchets collectés. Parmi eux, on peut trouver des bouteilles en plastique, canettes, bouteilles de bière,  des mégots mais également des potelets, des tuyaux, des sacs plastiques etc.

« Quand on regarde notre environnement, on voit bien qu’il est détérioré » fait remarquer Alexandre FASSI, secrétaire général de CAP AU NORD ENTREPRENDRE « mais quand on agit, on se rend compte, que c’est beaucoup plus profond que ça. On gratte pour enlever un mégot et… on constate que ce n’est qu’une première couche. On trouve d’autres déchets encore, en-dessous. Et plus on gratte, plus on trouve de déchets. C’est effarant ! Finalement, on se rend compte qu’il y a la pollution qu’on voit (les mégots visibles par exemple, qui partent directement dans la mer) mais aussi celle qu’on ne voit pas et qui est pourtant bien là. »

Le collecteur de VÉOLIA s’étonne lui-même de la nature des déchets ramassés. « Mais où avez-vous trouvé tout ça ? »

Cette matinée de ramassage est l’occasion de rappeler aux participants qu’il existe une application « Engagés au Quotidien » qui permet de relater ces problématiques de dépôts sauvages mais également de voiries en mauvaise état (trou sur la chaussée, feux HS etc). Suite au signalement, les services publics s’engagent à faire le nécessaire sous 48h. Ainsi, tout le monde peut être acteur de son cadre de vie !

Peu de participants semblent connaitre l’application. L’un d’eux s’interroge « Existe-t-il un système d’incitation positive concernant ses signalements ? »

« Pas pour le moment mais c’est une idée intéressante ! » A l’essor du « Pfand » allemand, système qui favorise la consigne en récompensant les apporteurs/collecteurs de bouteilles vides, les incitations positives ont fait leur preuve en matière de préservation de l’environnement. Le succès de la startup YOYO en est un bel exemple également.

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